Cette blessure est bien connue des grands sportifs2, notamment chez les sprinters, mais aussi dans de nombreux sports pour les muscles ischio-jambiers qui peuvent se déchirer lors d'étirement à faible vitesse et surtout durant leurs contractions excentriques3.
Les danseurs, artistes de cirque et de scène sont aussi particulièrement concernés4, mais elle n'est pas limitée aux athlètes : une déchirure peut se produire lors de tâches quotidiennes. Néanmoins, les personnes pratiquant un sport seraient plus susceptibles de subir une déchirure, sans doute en raison d'une augmentation de la masse ou de la force du muscle[réf.
Nécessaire].
La médecine sportive différencie parfois ces lésions selon leur gravité (ex : Guillodo & al, 2012)5 :
lésion musculaire mineure ; elles constituent 33 à 54 % des cas. Avec une échographie et une IRM normale, ce sont celles qui impliquent un arrêt sportif de moins de 40 jours, permettant une reprise du jogging en moyenne à 15 jours et reprise totale du sport, au même niveau que lors de la blessure, à 21 jours, en moyenne5 ; lésion musculaire majeure ; elles constituent 46 à 67 % des cas et correspondent à une imagerie médicale mettant en évidence un moignon musculaire.